Qu’est-ce que la psychogénéalogie et comment nous influence-t-elle ?
En sophro-analyse des mémoires prénatales, de la naissance et de l’enfance, nous retrouvons souvent des séances en lien avec des ancêtres ou sur l’histoire de notre famille qui continue d’influencer notre comportement aujourd’hui. Cette notion est de l’ordre de ce qu’on appelle la psychogénéalogie.
« Nous sommes la continuité de ce que les autres ont été avant nous » Marie-Paule Jonathan, Psychanalyste.
Dans diverses civilisations et depuis toujours, nous pouvons trouver un culte des ancêtres et des croyances liées aux comportements des anciens membres de notre famille. Par exemple, dans la Bible, on retrouve cette idée que les ancêtres influencent sur la vie de leurs descendants. N’y a-t-il pas écrit : les parents ont mangé des raisins verts et les enfants ont eu les dents qui grincent sur douze générations.
Au-delà d’un travail thérapeutique personnel, certains aspects que l’on peut retrouver dans notre arbre s’affirment aussi dans notre vie : des relations particulières, des accidents, des maladies… et autres schémas répétitifs qui peuvent survenir plusieurs fois à chaque génération.
Qu’est-ce que la psychogénéalogie ?
La psychogénéalogie est une approche globale de la compréhension de l’histoire familiale qui s’intéresse à la façon dont les générations antérieures peuvent influencer la vie actuelle des individus. C’est l’idée que notre destinée puisse être guidée par l’histoire des générations antérieures. Il s’agit d’une méthode qui combine la psychologie, l’anthropologie, l’histoire, la généalogie et d’autres sciences sociales pour explorer les liens entre les générations et les modèles répétitifs dans les familles.
Concrètement, cela signifie qu’un événement vécu par un ancêtre des années auparavant peut orienter le choix d’une vie, à notre insu, déterminer des vocations, déclencher des maladies et même déclencher des accidents.
Rien d’héréditaire, c’est par l’esprit et non par les gènes que la transmission se fait. C’est par la psyché que des traumas, des non-dits, des secrets peuvent devenir destructeurs au-delà du destin de la personne concernée à l’origine.
En prendre conscience c’est se libérer d’une répétition mortifère ou de scénarios répétitifs d’échecs.
Comment la psychogénéalogie nous influence-t-elle ?
De base, il faut savoir que nous sommes sans arrêt dans notre mémoire familiale puisque nous sommes conditionnés dès notre premier cellule. Nous sommes élevés d’une manière qui va conditionner toute notre vie et nous faire réagir par rapport à notre expérience.
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De manière générale
L’influence de l’inconscient familiale sur l’inconscient personnel se retrouve sous diverses manières. En cabinet, je peux souvent entendre des phrases comme « c’est plus fort que moi », « j’ai l’impression que ça ne m’appartient pas », « que ce n’est pas moi », « il m’arrive toujours quelque chose à cette période de l’année », etc.
Ceci peut tout à fait venir d’une problématique ancestrale, qu’il s’agisse de faits, de maladies physiques ou psychiques. Il y a toujours une notion de répétition.
La plupart du temps, lorsqu’il y a quelque chose qui peut-être de l’ordre de la psychogénéalogie, le corps va l’exprimer sans que ça ne soit forcément parvenu à la conscience de la personne. Par exemple, une pathologie chronique et récidivant peut-être en lien avec l’histoire familiale.
Lorsqu’il y a une répétition de maladie (par exemple un cancer à un âge précis), cela ne va pas signifier que la personne va être malade aussi, bien évidemment. Cependant, l’information inconsciente qui va être envoyée au cops, va être qu’il est possible que ça arrive. Prendre conscience des schémas répétitifs familiaux néfastes permet de se libérer et de mettre fin à la répétition en envoyant un message positif de l’inconscient au corps.
D’après Anne Ancelin-Schützenberger, psychothérapeuthe, professeur et écrivain, il arrive souvent des choses aux dates anniversaires : prises de risques énormes, mort subite, accident… et ce, sur plusieurs générations.
Elle donne d’ailleurs un exemple très parlant : une femme en venant en consultation avait eu un petit accident de voiture en amenant son fils pour son premier jour d’école. En vérifiant auprès de son père et de son grand-père, la patiente se rend alors compte qu’ils ont tous eu un petit accident en amenant leur enfant à leur premier jour de classe. Et ainsi, elle est remontée jusqu’à la 8ème génération, où son ancêtre, petit garçon, avait perdu son père, tué à Verdun. N’ayant aucune pension de versée, le petit garçon avait regardé l’école sans pouvoir y rentrer. Ils ont tous, pendant 7 générations, eu un accident sur le chemin de l’école. Voici un bel exemple de répétition d’un traumatisme transgénérationnel.
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Les secrets de famille ou la part cachée
Ce que l’on appelle la part cachée, ce sont les secrets de famille que l’on retrouve dans chaque arbre : des emprisonnements, des méfaits, des faillites, des décès, de l’inceste ou tout autre fait caché et non avoué qui peuvent générer des questions identitaires et profondes sur nos origines et là encore, peuvent influencer notre comportement.
Le travail générationnel est un travail d’enquête et l’on va fréquemment retrouver des non-dits. La honte est toujours à l’origine de ces secrets.
D’après les pionniers de la psychogénéalogie en occident, c’est à dire Nicolas Abraham et Maria Torok, puis repris par Didier Dumas et Anne Ancelin, la fabrication de la maladie, physique ou souvent psychique a sa source trois générations précédentes, et toujours avec cette notion de honte.
Un secret de famille est certes, un fait non-dit, mais surtout un fait dont on n’a pas le droit de parler, ni même de connaître et de savoir qu’il existe. Ce sont des familles où l’on va retrouver des phrases comme : « nous ne cachons rien », ou en réponse à une question « on ne cache rien ».
A la première génération il va y avoir quelque chose que l’on ne dira pas, soit parce que l’on ne veut pas soit parce que l’on ne peut pas (si c’est lié à un traumatisme par exemple).
A la 2ème génération, il va donc y avoir des enfants qui vont grandir avec la sensation qu’on leur cache quelque chose, sans savoir quoi, et an ayant l’impression qu’ils n’ont pas le droit de questionner par rapport à ce secret. Il devient donc innommable. L’enfant sent qu’on lui cache quelque chose mais il ne peut pas le nommer.
A son tour, lorsque cet enfant va devenir parent, ces domaines autours duquel il n’avait pas le droit de questionner, il va apprendre à ne pas y penser ou à avoir un comportement qui ne va pas réveiller ces problématiques.
Leurs enfants vont être confronté à un comportement énigmatique mais ne seront pas capables d’imaginer que deux générations auparavant il y avait un secret.
Par exemple, des parents avaient décidé de cacher à leur fillette la manière dont son grand-père qui vivait avec eux, avait mis fin à ses jours. Il se trouve qu’il s’était pendu et la petite fille avait plusieurs fois entendu ce mot mais avait surtout compris inconsciemment que ses parents ne voulaient pas en parler. Peu de temps après, cette petite fille s’est mis à avoir la phobie des pieds nus, peut-être en lien avec la phonétique (pieds nus / pendu) ou avec tout autre raison inconsciente. Si cette fille avait eu à son tour un enfant, elle aurait pu rencontrer de grandes difficultés pour lui donner le bain par exemple, ou lui apprendre à marcher. Face à ce comportement étrange, cet enfant aurait sûrement lui aussi eu des problématiques, liées, imaginons, à la marche. Mais pour lui, le secret de la pendaison aurait été impensable. Il n’aurait eu aucun moyen d’imaginer que ses problèmes étaient liés au secret familial de son arrière-grand-père.
Quand dans une famille il y a un secret, on ne peut jamais savoir quelle génération est à l’origine du secret. Lorsque l’on mène son enquête, il est important de garder à l’esprit que nous ne sommes pas sûr à 100% de l’événement caché ni de sa souche.
Bien sûr, ce n’est pas en découvrant le secret que tout va s’arranger d’un coup ou changera forcément votre vie. Etre mis au courant va permettre d’avoir la possibilité de se libérer, et surtout, de pouvoir se construire sur des bases solides, avec un autre regard.
Il convient aussi de ne pas se précipiter dans les accusations et de garder l’esprit clair dans sa recherche. D’autant plus qu’il y a souvent une crainte d’aller chercher les secrets de famille (ce qui n’est pas du hasard non plus). Il y a un travail personnel à faire pour se déloger et oser poser les questions qui n’ont jamais été soulevées. Oser poser des questions c’est se dégager de l’enfermement du secret et légitimer ces questions.
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Le syndrome du gisant
Le Dr. Salomon Sellam a présenté à partir de nombreux cas cliniques, ce syndrome qui évoque les « réparations transgénérationnelles inconscientes de drames à type de décès injustifiés/injustifiables pour la famille ».
Cela signifie que lorsque la famille est confrontée à un décès, le deuil impossible est à l’origine d’une mémoire transgénérationnelle qui naît de la souffrance des personnes concernées lors du drame. La famille inconsciemment cherche à réparer ce drame en remplaçant le défunt. Cette mémoire touche certains membres de manière inconsciente.
D’après lui, un individu peut réparer la mémoire d’un membre de la famille, inconsciemment choisi par les parents pour gérer cette mémoire. Il n’est donc pas libre de vivre sa vie pleinement puisqu’il doit également faire « revivre » le défunt symboliquement, avec des conséquences somatiques, psychologiques ou psychiatriques.
Dans toutes les traditions, il est dit que les morts prennent de l’énergie. C’est d’ailleurs ce que l’on retrouve aussi en Sophro-analyse des mémoires prénatales, de la naissance et de l’enfance. A chaque fois que j’ai accompagné des séances de deuil, la personne s’est sentie plus légère, avec plus d’énergie.
L’accumulation des défunts dans les générations peut donc aussi causer différents problèmes qui peuvent se retrouver sous forme de symptômes.
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Les prénoms
Dans la psychogénéalogie, il y a aussi une grande importance au prénom. Les prénoms sont une grande source d’information et de liens avec notre famille.
Je ne saurais que chaudement vous recommander les livres La Symbolique des prénoms transgénérationnels d’Annie Tranvouëz et celui de Gérard Athias Dictionnaire généalogique des prénoms. Ils peuvent vous donner des indices sur ce que vous portez de votre famille et / ou ce sur quoi vous êtes venus travailler dans cette vie.
Il m’est arrivé une fois d’avoir une pensée insistante juste avant un rendez-vous avec une cliente. Cette pensée me disait qu’il fallait que je lui lise la signification généalogique de son prénom car elle en avait besoin. Elle était tellement persistante, qu’une fois ma cliente devant moi, je lui ai expliqué que je ressentais le besoin de lui lire la signification de son prénom en terme transgénérationnel. A la lecture, ma cliente a fondu en larmes. Elle a avait été comme soulagée d’entendre ce qui était associé à son prénom par rapport à son histoire personnelle.
Il arrive aussi fréquemment que l’on porte les maux (les mots) des ancêtres dont on porte le prénom.
- L’énergétique
Le corps est en perpétuelle transformation matière / énergie. En effet, il y a des particules élémentaires qui vont sans arrêt se transformer en ondes, celles que l’on appelle les ondes psy. Or, il se trouve que la mémoire va passer par ces milliards de particules que nous avons dans le corps et ainsi via les ondes psy qui bougent et se transforment à l’infini.
C’est ce que les anciens textes appellent le corps énergétique. Par exemple, les chakras sont des centres de ces concentrations énergétiques. Nous pouvons donc dire que le travail transgénérationnel demande aussi un travail sur le corps énergétique.
Comment la psychogénéalogie fonctionne ?
En explorant les patterns familiaux, les traumatismes et les blessures générationnelles, la psychogénéalogie peut aider les individus à comprendre les influences conscientes et inconscientes de leur vie. Cela peut aider à décoder les comportements répétitifs, les peurs et les angoisses, ainsi qu’à briser les cycles intergénérationnels négatifs. La pratique peut également aider les personnes à développer une plus grande compréhension et une réconciliation avec leur passé familial.
Comme disait le psychothérapeute John F. Murray : « la pratique de la psychogénéalogie peut nous aider à découvrir les racines de nos comportements et de nos émotions, ce qui peut nous aider à développer une plus grande conscience de nous-mêmes et à atteindre une meilleure compréhension de notre place dans notre famille et dans le monde ».
Pour parvenir à décortiquer l’histoire familiale, les psychogénéalogistes vont utiliser des outils tels que des arbres généalogiques, des interviews avec les membres de la famille, des documents historiques, des archives généalogiques et d’autres ressources pour avoir un maximum d’informations. Une fois que l’histoire familiale est établie, les professionnels peuvent explorer les thèmes répétitifs et les schémas de comportement, ainsi que les traumatismes et les blessures potentielles.
Pour résumer, travailler en psychogénéalogie permet de récupérer une force qui, jusqu’à maintenant, nous empêchait d’avancer dans notre, comme on en aurait envie.
La psychogénéalogie est-elle prouvée scientifiquement ?
Il est difficile aujourd’hui de prouver concrètement la psychogénéalogie puisqu’elle passe par l’esprit. Cependant, elle est mise en relation avec l’épigénétique. L’épigénétique correspond à un changement d’expression de gènes qui peut être stable et qui n’implique pas un changement au niveau de la séquence ADN. Ces changements sont plus ou moins stables et réversibles. Le transgénérationel implique qu’il y ait toujours l’impact d’un événement au-delà de la 3ème génération sans qu’il y ait une connaissance consciente de l’évènement.
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L’exemple du gène Agoudi
Ces changements sont en lien avec l’environnement ou d’autres facteurs comme l’alimentation.
Une des expériences les plus connues est celle d’Agouti : il s’agissait d’étudier le gène Agouti chez les souris qui influence à la fois sur le poids et le diabète et sur la couleur du pelage.
Sans que l’ADN en lui-même ne soit modifié, il possède, à côté de lui, un petit élément mobile. C’est cet élément transposable qui va influencer la machinerie génétique selon qu’il soit méthylé ou non. S’il est méthylé, il n’impacte pas le gène qui va s’exprimer et donner la couleur jaune au pelage et un risque de surpoids pour la souris.
En revanche, si cet élément mobile n’est pas méthylé, il va influencer le gène et le pelage sera alors marron et la souris en meilleure forme physique. Ces deux souris auront exactement le même génotype, la seule différence sera ce petit élément transposable.
Chose extraordinaire, tout ceci va être transmis. Mieux encore, la nutrition de la mère va aussi avoir un impact sur l’expression du gène. En effet, une alimentation riche en composés donneurs de méthyles (comme l’acide folique par exemple) va aussi influencer l’expression génétique pour donner des souris brunes même si la mère a le pelage jaune. Ainsi, l’alimentation de la mère n’a pas changé la séquence d’ADN des petits mais a instauré une programmation génétique qui sera stable tout au long de la vie de la souris.
- L’influence de l’environnement et l’intergénérationnel
Aujourd’hui, nous savons également que dans certaines circonstances, l’environnement peut avoir un impact sur le profil épigénétique sur au moins trois générations et par conséquent, affecter les générations futures sans que celles-ci n’aient été directement exposées. L’impact des évènements au cours de la grossesse notamment peuvent être vu à la génération suivante et à la génération qui suit. Ce sont les effets intergénérationnels.
Il est d’ailleurs intéressant de noter que la notion que chacun porte trois générations est présente dans beaucoup de traditions. C’est ce que l’on nomme le « cycle universel ». On le trouve par exemple dans Œdipe avec l’énigme du sphinx : quel être, pourvu d’une seule voix, a d’abord quatre jambes le matin, puis deux jambes à midi, et trois jambes le soir ?
« Ce qui tue la première génération, la deuxième le porte dans son corps », Françoise Dolto.
Un des exemples le plus connu est chez l’humain est celui des mères qui étaient enceintes durant « l’hiver de la faim » (1944-1945) aux Pays-Bas. Ces femmes ont eu des enfants ainsi que des petits enfants présentant plusieurs problèmes de santé liés à la restriction alimentaire malgré que ces derniers n’aient jamais connu la famine1/1b.
Une autre étude célèbre porte sur les bovins laitiers d’une petite communauté isolée en Suède. On a relevé que la disponibilité de la nourriture avait une importance sur la future progéniture du grand-père paternel lorsque celui-ci était en période prépubère c’est-à-dire de 9-12 ans. De façon surprenante, une pénurie de nourriture a été associée à une vie prolongée pour les petits enfants. Tandis qu’une abondance de nourriture a été associée à une mort prématurée des petits enfants due au diabète et à des maladies cardiaques2.
La psychogénéalogie est-elle en lien avec les deux parents ?
Jusqu’à tout récemment on croyait que l’impact épigénétique passait surtout par la mère via le lien avec le bébé durant la grossesse. Des études montrent maintenant que la nutrition, le statut métabolique et les maladies du père peuvent aussi avoir un impact sur les performances de la descendance. Par exemple, il est bien connu que la réponse à un stimulus environnemental est cruciale pour la survie d’une espèce et une étude a montré que cette réponse pouvait se transmettre à travers les générations par le père.
Les auteurs de cette étude ont conditionné des souris mâles, avant de les accoupler, à craindre l’odeur de l’acétophénone en l’associant avec une petite décharge électrique à la patte3. Ils ont ensuite mesuré la réponse comportementale à cette odeur dans les générations suivantes.
La génération suivante, générée à la suite de l’accouplement des mâles conditionnés avec des femelles non conditionnées, a démontré une réponse accrue de sursaut en présence d’acétophénone. Elle a également davantage de neurones spécialisés pour détecter cette odeur. Ces caractéristiques ont aussi été perçues dans la génération encore suivante qui a été obtenue par fécondation in vitro démontrant ainsi que l’effet transgénérationnel a été transmis par le spermatozoïde, car aucun des parents de cette génération n’a été soumis aux conditionnements de l’odeur.
Présentement, les mécanismes impliqués dans cette programmation épigénétique paternelle ne sont pas bien connus. La portée de cette programmation paternelle sur les caractéristiques physiques de la descendance est moins claire que la programmation transmise par la mère. L’ensemble de ces résultats, fait chez la femelle ou le mâle, montre que les expériences, l’environnement ou le stress d’un parent influencent le profil épigénétique du gamète (ovule ou spermatozoïde) avant même la conception de la progéniture, agissant sur les caractéristiques physiques et comportementales des générations futures.
En conclusion, la psychogénéalogie peut être vue comme une approche hollistique de la compréhension de l’histoire familiale qui permet aux individus de comprendre les influences conscientes et inconscientes de leur vie.
Même si vous n’avez plus personne de vivant dans votre famille, vous trouverez toujours des réponses.
En explorant les patterns familiaux, les traumatismes et les blessures générationnelles, la psychogénéalogie peut nous aider à briser les cycles intergénérationnels négatifs. Elle développe une plus grande compréhension de notre passé familial afin d’améliorer notre vie.
La pratique peut également aider chaque individu à trouver la paix intérieure et à établir une connexion plus profonde avec leur héritage familial.
Cependant, il est très important de comprendre que votre arbre et votre histoire familiale ne contiennent pas nécessairement la vérité mais des hypothèses. C’est la reconstruction, plus que la construction qui est la plus importante. La conscientisation des problématiques liées à vos ancêtres ne vous libérera que difficilement sans un travail derrière.
Enfin, la psychogénéalogie permet aussi, d’une certaine manière, de renouer avec l’humanité toute entière. Si nous portons ce qui appartient à nos ancêtres, ne portent-ils pas eux-mêmes ce qui appartenaient aux ancêtres précédents et ainsi de suite, jusqu’aux premiers hommes ? Ainsi, nous sommes tous liés par ce que Jung appelait l’inconscient collectif. Alors, ne devons-nous pas travailler des points précis au travers de notre branche familiale, pour notre propre bonheur, mais peut-être aussi, pour celui de tous ?
Envie d’entamer un travail sur vous ? C’est par ici.
1 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2579375/
1b https://link.springer.com/article/10.1023/A:1010241825519
2 https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0303720701007213?via%3Dihub
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