Nos cellules sont composées à 99% d’eau, elle est donc primordiale. En revanche, à l’image de l’alimentation, il existe différents types d’eaux : eau du robinet, eau de source, eau minéralisée, eau dynamisée, eau filtrée… Alors quelle eau faut-il boire ?

Comprendre les différents types d’eau pour savoir quelle eau boire

Les eaux du réseau : elles proviennent d’eaux brutes superficielles ou souterraines qui seront traitées pour satisfaire aux paramètres des limites de qualité des Eaux Destinées à la Consommation Humaine (EDCH).

Les eaux embouteillées : elles comprennent les eaux de source, d’origine souterraine unique ou multiple, à minéralité variable, et les eaux minérales, provenant de sources profondes, qui possèdent des propriétés thérapeutiques reconnues par l’Académie de médecine. Leur minéralité varie selon les marques mais demeure constante.

Les eaux purifiées : les principales techniques de purification de l’eau (charbon actif, osmose inverse, distillée) peuvent traiter l’eau du réseau (éventuellement les eaux pluviales ou de puits) avec une efficacité plus ou moins grande selon la technique choisie.

Les eaux dynamisées : ce sont des eaux des catégories précédentes mais que l’on vient modifier par différents procédés (magnétique, énergétique…).

L’eau potable

L’eau potable est, en termes législatifs, « une eau que l’on peut boire ou utiliser à des fins domestiques et industrielles sans risque pour la santé ». Les normes sont fixées par l’EDCH comprennent des références et des limites de qualité fixant des valeurs seuils à ne pas dépasser pour une cinquantaine de polluant. A ce jour, il existe 63 critères de potabilité de l’eau, que l’on peut regrouper en 5 grands paramètres d’ordre physicochimiques (pH, température, ions…), organoleptiques (couleur, goûts, odeur), microbiologiques (coliformes fécaux), substances indésirables ou toxiques (nitrates, pesticides, métaux lourds…).

Ces critères ne tiennent cependant pas compte de :

  • La longue liste des micropolluants : résidus de médicaments, hormones, nanoproduits.
  • L’« effet cocktail » : la synergie entre les différents polluants, comme les pesticides.
  • D’autres substances : perturbateurs endocriniens…

Les normes EDCH ne sont donc pas un critère de qualité et ne signifie pas qu’une eau est potable d’un point de vue sanitaire.

Certains naturopathes interdisent complètement l’eau du robinet pour les raisons indiquées, surtout lorsqu’il y a des problèmes hormonaux. Certains cancérologues conseillent d’ailleurs fortement aussi aux personnes ayant un antécédent de cancer hormono-dépendant de ne pas boire d’eau du robinet. Dans tous les cas, n’hésitez pas à laisser l’eau s’aérer 1 heure pour que le chlore s’évapore.

L’eau de source

Le mieux est de prendre une eau de source faiblement minéralisée avec un pH égal à 7. En effet, c’est l’eau idéale proche de notre corps. Pourquoi faiblement minéralisée ? Parce que l’eau est plus important pour ce qu’elle emporte que pour ce qu’elle apporte. En effet, en moyenne nous évacuons environ 2,5 litres d’eau par jour ! L’eau aide avant tout le corps à éliminer ses déchets, donc plus elle est « légère », plus elle permet d’éliminer. Ensuite, c’est surtout une question de goût. En revanche, un équilibre existe : des eaux complément pures comme l’eau distillée vont, au contraire, déminéraliser sur le long terme.

Les eaux en bouteille n’échappent pas toujours non plus aux substances indésirables : résidus de pesticides, perturbateurs endocriniens, métaux lourds, chlore… Que ce soit initialement dans l’eau ou dans leurs contenants.

Bien sûr, le réel inconvénient des eaux de source en bouteille reste le plastique.

L’eau filtrée

Débarrasser les eaux du réseau de leur cocktail de polluants apparaît donc comme une précaution sanitaire nécessaire et tout à fait fondée.

Il existe majoritairement deux principes de filtration de l’eau du robinet.

La première catégorie est celle du charbon actif : ce produit retient les molécules en surface mais possède des performances limitées. Par exemple, le charbon n’élimine pas le chlore, certains métaux lourds, pesticides… Cependant, la forme compressée a, contrairement aux granules, une efficacité très largement supérieure à la première. Cette efficience est maximale pour les filtres dit « gravitaires ».

La seconde catégorie est la technologie membranaire de l’osmose inverse (complétée par un préfiltre à sédiments et deux filtres au charbon actif) qui demeure, de loin, la plus performante et efficace au monde. Problème : c’est aussi la plus onéreuse. La plupart de ces systèmes sont des installations sous l’évier ou des fontaines. L’eau passe à travers la membrane qui la purifie totalement. Elle est très souvent ensuite « réinformée » à l’aide de vortex, de musique…
Une des meilleures reste la fontaine Mélusine (2080 euros pour 7L) ou encore l’entreprise eauriginelle.

L’eau dynamisée

L’eau dynamisée est une eau à laquelle on va apporter une information supplémentaire ou qui est modifiées pour les rendre réellement assimilables par nos cellules.
Par exemple l’utilisation des aimants est très intéressante pour dynamiser l’eau. Ou encore, les tourbillons et les vortex revivifient l’eau.

En effet, l’eau se dévitalise lorsqu’elle reste immobilisée dans un contenant. A l’opposé, sa structure interne disparaît lorsqu’elle est contrainte par la pression ou violentée. C’est en circulant librement à l’air et à la lumière, jusqu’à s’équilibrer avec l’air ambiant qu’elle offre le meilleur de son potentiel vital. Nous ressentons naturellement les bienfaits d’une eau aérée : si vous vous promenez sans eau et que vous commencez à avoir soif, allez-vous spontanément vous servir dans un courant d’eau ou une eau stagnante ?

Nous sommes attirés par l’eau en mouvement, tout comme les animaux. En témoigne les chats qui affectionnent particulièrement boire au robinet !

Chacun peut choisir le système de dynamisation qui lui conviendra le mieux. Voici cependant quelques astuces pour dynamiser votre eau facilement :

  • Secouer un contenant fermé rempli au trois quarts pour créer un « chaos » oxygénant. Vous pouvez par exemple frapper votre gourde contre votre main une trentaine de fois.
  • Avec une bouteille en verre cylindrique, faite des mouvements de rotation pour créer un petit vortex. Inverser vigoureusement le sens. Répétez ces mouvements de temps à autres en laissant tourner l’eau sur elle-même avant chaque inversion de rotation.
  • Dans un récipient ouvert, avec le manche d’une cuillère en bois, vous pouvez créer des vortex et les inverser en créant un chaos oxygénant.

L’eau est le vecteur de vie servant de support à la transmission des informations organiques de tous les organismes vivants. Si l’eau est source de vie c’est aussi parce qu’elle guide la complexité du vivant : « aide la nature et la nature t’aidera ».